Saura-t-on jamais la vérité au sujet de la mort et des péripéties qui ont marqué les dernières années de vie de Michael Jackson ? Probablement pas. Comme ce fut le cas pour Elvis, les journaux à potins et toutes sortes de "bull shiteux" vont raconter n'importe quoi sur telle ou telle chose concernant le "King of Pop". Comme ces récentes faussetés concernant les résultats de la première autopsie du corps de l'ancienne Super Star. Des procès ont terni son image, de son vivant, et des batailles juridiques vont sans doute encore opposer ceux qui se disputeront son héritage ou la garde de ses enfants.On a décerné le titre "d'artiste du millénaire" à Michael Jackson. Ce n'est pas rien et ce n'est pas pour rien non plus. Au cours de sa longue carrière commencée à l'âge de quatre ans, il a fait la synthèse de presque tous les arts et de toutes les cultures pour créer un style acclamé dans le monde entier. Il est stupéfiant de voir ces images de tous ces musulmans, de ces hindous, de ces asiatiques priant à l'unisson pour le repos de l'âme d'un américain, issu d'une culture, en apparence, si différente de la leur. Certes, il fut un chanteur remarquable, un producteur hors pair, un excellent compositeur, et un poète à sa façon. Mais ce qui l'a rendu surtout fameux, c'est sa présence scénique incomparable, ses costumes flamboyants, ses chorégraphies brillantes et ce talent inouï de danseur.
Mais personne n'est parfait. Durant les quinze ou vingt dernières années, les comportements étranges ou déroutants de Jackson, ainsi que ses "monstrueuses" transformations faciales ont fait dire à beaucoup de monde qu'il était cinglé. Celui que la Presse a surnommé dérisoirement "Wacko Jacko" avait vu son étoile pâlir considérablement depuis le début du XXIe siècle. L'énorme pression qu'il s'est imposée pour changer cette situation, en préparant fébrilement une tournée importante qui devait commencer le 13 juillet, a possiblement eu raison de son coeur et de ses ambitions.




