Dieu merci, au Québec, la loi interdit désormais de fumer dans les édifices publics, bars ou restaurants. Mais dans les automobiles et les maisons privées, les non fumeurs respirent encore la fumée secondaire des cigarettes de "boucaneux" irrespectueux. J'ai horreur de ça, surtout lorsque je mange. Un fumeur arrive chez vous à l'improviste et vous envoie sa boucane de cigarette directement dans la tronche. Vous l'avalez avec votre morceau de tarte au sucre. Pouah ! Quelle merde ! Vous toussez, vos yeux et votre gorge deviennent irrités. Vous dites à l'achalant qui vous pollue d'arrêter ce supplice, mais il se contente d'aller griller son pétard près de la fenêtre, qu'il a ouverte. Or, l'air qui entre du dehors ne fait que pousser la fumée et la répandre encore plus, partout dans la pièce. Grrrrr !
Saviez-vous que la fumée secondaire produite par les pipes, cigares ou cigarettes est plus nocive que la fumée directement inhalée par les fumeurs ? Elle contient pas moins de 50 agents cancérigènes et tue 80 Québécois non fumeurs chaque année. Les gaz toxiques qu'elle dégage causent le cancer des poumons, des maladies cardiaques, des bronchites, de l'emphysème, de l'asthme, etc. La cigarette est aussi une des pires ennemies des gens qui souffrent d'hypertension artérielle. Je le dis d'ailleurs à la personne qui vient me fumer souvent dans la face et qui a justement un problème d'hypertension. Mais rien ni personne ne peut l'arrêter de creuser sa tombe, et la mienne, en grillant ses clopes.
Même plusieurs jours après la "belle" visite de mon fumeur, l'odeur et la cendre infecte de ses cigarettes restent incrustées partout : sur les aliments, dans la poubelle, sur les vêtements, sur les tapis, dans les tentures, dans les cendriers... Même à l'extérieur de mon domicile, je retrouve sur mon terrain des paquets de cigarettes vides, le maudit papier métallique qui les accompagnent, des mégots dégueulasses dont le filtre n'est pas biodégradable. Dieu me garde des fumeurs ! Faites de l'air sapristi !
«Ce serait beaucoup mieux si, à chaque cigarette le fumeur avait un morceau de doigt qui tombe. Au moins, il prendrait véritablement conscience des méfaits du tabac».
Jean-Pierre Rives
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