lundi 29 juin 2009

MORT DE MICHAEL JACKSON : UN TOUR DU MONDE D'HOMMAGES ET DE FAUSSES VÉRITÉS...

Saura-t-on jamais la vérité au sujet de la mort et des péripéties qui ont marqué les dernières années de vie de Michael Jackson ? Probablement pas. Comme ce fut le cas pour Elvis, les journaux à potins et toutes sortes de "bull shiteux" vont raconter n'importe quoi sur telle ou telle chose concernant le "King of Pop". Comme ces récentes faussetés concernant les résultats de la première autopsie du corps de l'ancienne Super Star. Des procès ont terni son image, de son vivant, et des batailles juridiques vont sans doute encore opposer ceux qui se disputeront son héritage ou la garde de ses enfants.

On a décerné le titre "d'artiste du millénaire" à Michael Jackson. Ce n'est pas rien et ce n'est pas pour rien non plus. Au cours de sa longue carrière commencée à l'âge de quatre ans, il a fait la synthèse de presque tous les arts et de toutes les cultures pour créer un style acclamé dans le monde entier. Il est stupéfiant de voir ces images de tous ces musulmans, de ces hindous, de ces asiatiques priant à l'unisson pour le repos de l'âme d'un américain, issu d'une culture, en apparence, si différente de la leur. Certes, il fut un chanteur remarquable, un producteur hors pair, un excellent compositeur, et un poète à sa façon. Mais ce qui l'a rendu surtout fameux, c'est sa présence scénique incomparable, ses costumes flamboyants, ses chorégraphies brillantes et ce talent inouï de danseur.

Pour les costumes, M.J. s'est peut-être inspiré de ceux du Sargeant Pepper's des Beatles ou de ceux d'Elvis. Pour la danse, les chorégraphies et les poses "théâtrales", il doit sûrement quelque chose à James Brown, aux marches militaires, et au célèbre mime Marcel Marceau (voir photo datant de 1995, ci-haut). Ses video clips sont du cinéma de haute technologie et ils contribueront certainement à rendre sa légende durable dans les temps à venir. C'est parce qu'il était un surdoué aux talents multiples, et un "show man" extraordinaire, qu'il a fait son chemin vers une gloire qui a relégué au second rang tous ses concurrents ou prédécesseurs.

Mais personne n'est parfait. Durant les quinze ou vingt dernières années, les comportements étranges ou déroutants de Jackson, ainsi que ses "monstrueuses" transformations faciales ont fait dire à beaucoup de monde qu'il était cinglé. Celui que la Presse a surnommé dérisoirement "Wacko Jacko" avait vu son étoile pâlir considérablement depuis le début du XXIe siècle. L'énorme pression qu'il s'est imposée pour changer cette situation, en préparant fébrilement une tournée importante qui devait commencer le 13 juillet, a possiblement eu raison de son coeur et de ses ambitions.

La video ci-dessous nous montre un Michael Jackson possiblement au sommet de son art au cours de la tournée "Dangerous" à Bucarest, en 1992. L'année suivante, un jeune garçon l'accusera d'agression sexuelle, ce qui entachera la réputation de Jackson et fera une faille dans le "monument" de son illustre carrière. D'autres accusations du même genre suivront plus tard et précipiteront davantage le déclin du Roi de la Pop. Jusqu'à l'ultime tentative de réhabilitation qui sera stoppée par la mort.



jeudi 25 juin 2009

DE LA BOUCANE POUR DESSERT...

Dieu merci, au Québec, la loi interdit désormais de fumer dans les édifices publics, bars ou restaurants. Mais dans les automobiles et les maisons privées, les non fumeurs respirent encore la fumée secondaire des cigarettes de "boucaneux" irrespectueux. J'ai horreur de ça, surtout lorsque je mange. Un fumeur arrive chez vous à l'improviste et vous envoie sa boucane de cigarette directement dans la tronche. Vous l'avalez avec votre morceau de tarte au sucre. Pouah ! Quelle merde ! Vous toussez, vos yeux et votre gorge deviennent irrités. Vous dites à l'achalant qui vous pollue d'arrêter ce supplice, mais il se contente d'aller griller son pétard près de la fenêtre, qu'il a ouverte. Or, l'air qui entre du dehors ne fait que pousser la fumée et la répandre encore plus, partout dans la pièce. Grrrrr !

Saviez-vous que la fumée secondaire produite par les pipes, cigares ou cigarettes est plus nocive que la fumée directement inhalée par les fumeurs ? Elle contient pas moins de 50 agents cancérigènes et tue 80 Québécois non fumeurs chaque année. Les gaz toxiques qu'elle dégage causent le cancer des poumons, des maladies cardiaques, des bronchites, de l'emphysème, de l'asthme, etc. La cigarette est aussi une des pires ennemies des gens qui souffrent d'hypertension artérielle. Je le dis d'ailleurs à la personne qui vient me fumer souvent dans la face et qui a justement un problème d'hypertension. Mais rien ni personne ne peut l'arrêter de creuser sa tombe, et la mienne, en grillant ses clopes.

Même plusieurs jours après la "belle" visite de mon fumeur, l'odeur et la cendre infecte de ses cigarettes restent incrustées partout : sur les aliments, dans la poubelle, sur les vêtements, sur les tapis, dans les tentures, dans les cendriers... Même à l'extérieur de mon domicile, je retrouve sur mon terrain des paquets de cigarettes vides, le maudit papier métallique qui les accompagnent, des mégots dégueulasses dont le filtre n'est pas biodégradable. Dieu me garde des fumeurs ! Faites de l'air sapristi !

«Ce serait beaucoup mieux si, à chaque cigarette le fumeur avait un morceau de doigt qui tombe. Au moins, il prendrait véritablement conscience des méfaits du tabac».
Jean-Pierre Rives

jeudi 18 juin 2009

BANDE DE SAUVAGES !

Un moment donné, vous en avez assez du stress de la ville, de ses bruits énervants, de sa pollution malodorante, de ses habitants robotisés au regard absent, de ses rues encombrées et poussiéreuses, du flot discontinu de véhicules menaçants, de l'ombre froide des hauts murs des édifices anonymes. Vous ressentez le besoin de vous évader de tout ça, de vous ressourcer dans la nature, de réapprendre à respirer, à vous décongestionner le cerveau de toutes les frustrations ou malaises accumulés en cheminant à travers les tracas ou le tralala de la vie routinière quotidienne.

Vous vous souvenez alors de ces années de bonheur d'enfance passées à la campagne ou des visites que vous y faisiez chez des parents. Et vous vous dites qu'il serait bon et salutaire d'aller en forêt pour remonter votre moral et recharger vos "piles" d'une énergie nouvelle.

Le congé du weekend est arrivé et vous vous retrouvés enfin en plein bois, en montagne, dans la nature sauvage, à suivre un charmant petit sentier. Le chant apaisant des oiseaux, d'un ruisseau qui coule à proximité et du vent qui jouent avec les feuilles des arbres vous comblent d'un sentiment de paix et de plénitude. L'odeur du tapis de mousse et des sapins embaume l'air vivifiant. Le soleil est également au rendez-vous, tout est parfait.

Mais c'était trop beau. Vous avez déjà remarqué que le sentier est dégradé par endroits et qu'il est parsemé de trous. Vous avez vu ça et là des restes de feux de camp, des sacs de plastique, des bouteilles ou des cannettes de breuvage vides. Des bruits de moteurs et de branches cassées parviennent bientôt à vos oreilles. Le charme est rompu. Même si le terrain est passablement accidenté, une bande de crétins en véhicules tout terrain fonce sur vous dans un détour du sentier. Les oiseaux et les autres animaux s'enfuient. En passant près de vous renverser, ces imbéciles chevauchant leurs engins du diable vous disent de vous tasser en ajoutant parfois quelques obscénités pour signifier que vous ne devriez pas être là.

En retournant sur vos pas, vous constatez, désolés, que le mal que vouliez fuir vous a rejoint là où vous l'attendiez le moins. Bruno Masure avait raison d'écrire : «Pourquoi ne fait-on rien pour la protection des sentiers battus ?» Avant lui, Chateaubriand avait remarqué que : «Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent». Il paraît qu'en survolant le Québec on peut voir les ravages qu'ont fait les coupes à blanc dans nos forêts. On continue encore de détruire ce qui était jadis notre plus grande richesse naturelle. Bandes de sauvages !

mercredi 10 juin 2009

MAUDIT DISCO !

Pour la télévision ça va. Je ne me fais pas prendre. Je ne regarde pas les "soap" américains ou les téléromans québécois. Lorsque vous en avez déjà vu un, vous les avez tous vus. Vous savez que la belle poupoune qui crève l'écran finira pas tromper tout le monde en couchant même avec le beau mâle qui tout le long des longs épisodes insipides s'était pourtant toujours refusé à elle. Et, je vous le donne en mille, les deux amants découvriront soudainement qu'ils sont frère et soeur...

Non, c'est la radio qui me piège plus souvent. Je l'écoute surtout pour connaître les dernières nouvelles. Mais c'est une fois le bulletin terminé que ça se gâte. J'imagine toujours que je vais entendre de la bonne musique à quelque part. Et je change de poste, et je cherche, et je rechange de stations dix fois avant de revenir deux trois fois sur celles que j'ai déjà visitées. Peine perdue, je me heurte continuellement sur de la radio de baby boomers : LES DAMNÉS ANCIENS SUCCÈS DISCO. De la nostalgie et encore de la nostalgie. Des tounes, toujours les mêmes, qui semblent enregistrées sur cassettes et que l'on reprogramme sans cesse comme des robots.

Il y a bien quelques postes qui diffusent du heavy metal mais ça m'assomme autant que le disco. Tout ce que je voudrais c'est me mettre à jour. Connaître le son nouveau. Savoir où est rendu la musique en 2009. C'est un vieux réflexe d'il y a vingt ans lorsque c'était encore possible "d'ouvrir" la radio et d'être instantanément branché sur les "hits" contemporains. Vous me direz que je n'ai qu'à me procurer un appareil qui peut capter plus de postes à travers le monde et que je pourrais sûrement en trouver un qui m'intéresse. Ou bien d'aller sur le web pour enregistrer la musique qui me plaît. C'est d'ailleurs ce que je me résous à faire ces temps-ci.

Mais mon vieux radio est là, à portée de la main et je le mets à "ON" d'un geste routinier, résultat d'un reflexe machinal. Et je cherche, et je cherche sans trouver, une chanson, par pitié, rien qu'une qui pourrait être agréable à mes oreilles. Pas une toune de Grease, pas Dick Rivers ou Adamo, juste un artiste populaire d'aujourd'hui. Un gros vendeur, quelque chose de "hot" quoi ! L'autre jour, je l'ai ENFIN trouvé ! C'était parmi les succès de l'heure. Ça venait d'être déclaré disque d'or ou quelque chose du genre. C'était Sylvain Cossette et ses reprises des années '70 et Ima avec son deuxième album de reprises du genre vieux succès de Véronique Samson !

D'un geste rageur j'ai failli me fracturer un doigt en actionnant l'interrupteur de mon poste de radio. Je venais encore de me faire avoir... Décidément, la radio est faite par et pour les baby boomers, ceux qui, parce qu'ils sont plus nombreux et ont plus d'argent, ont tous les droits et font du "chantage" auprès des commanditaires qui font sonner la caisse des radio-diffuseurs...

vendredi 5 juin 2009

TRIPLES IDIOTS !


Le Mont Everest est la plus haute montagne...de vidanges au monde. Depuis que les premiers Européens y ont mis les pieds, dans les années 1920, cinquante tonnes de déchets et de débris se sont accumulés le long des pentes du toît de la planète terre. On trouve de tout : des excréments, des cadavres, des bombonnes d'oxygène, des contenants de carburant, des tentes, des bouteilles, du matériel ou de l'outillage d'alpinisme, des sacs de toile ou de plastique, des cannettes de métal, etc.


Et ça c'est sans compter les centaines de tonnes de détritus polluants laissés par les milliers de touristes qui se rendent près du site à chaque année. Chaque fois que l'on célèbre l'ascension de l'Everest par un "héros", je trouve ça tellement stupide ! Dans mon esprit, c'est plutôt un triple idiot. Que voulait-il prouver en se rendant au sommet d'un pic de glace, en laissant sa merde sur les lieux ? Pourquoi risquer sa vie pour ça ? On a déjà posé cette question à un de ceux qui a échoué à quelques reprises dans ses tentatives de "vaincre" la fameuse montagne. Cet homme, George Mallory, a d'ailleurs payé de sa vie son dernier assaut. Cet individu répondait toujours qu'il voulait escalader l'Everest parce que : "il est là". Eh bien, il est toujours là mais lui, le pauvre crétin, ne l'est plus puisqu'on a retrouvé sa dépouille mortelle 75 ans plus tard, parmi les déchets qui encombrent les parois des sommets. Et dire que pour les populations environnantes ces montagnes sont sacrées et que les escalader équivaut à un sacrilège...

Celui qui a vaincu le premier l'inaccessible sommet en 1953, Sir Edmund Hillary, s'est fait une gloire en disant après son exploit : "On se l'est fait le salaud" ("well, we knocked the bastard off !"). À voir l'héritage de pollution légué par Hillary et sa suite, on se demande qui est vraiment le salaud !

Pourquoi les violeurs de l'Everest sont des triples idiots ?

  1. Ils s'exposent inutilement à la mort (plus de 200 décès depuis le début des escalades) ou a des blessures dont ils garderont des séquelles permanentes qui priveront leurs proches d'un être cher;
  2. Par orgueil, pour se "dépasser", ils polluent un lieu sacré, unique, jadis d'une beauté vierge, qui n'a pas besoin d'eux et de leur trip égoïste de conquête;
  3. Ils gaspillent temps, énergies, argent pour un objectif vain alors qu'ils pourraient employer ces ressources pour servir des causes plus nobles et plus essentielles.

Si ces insensés ont tant la bougeotte et veulent se "dépasser", qu'ils fassent du saut en hauteur ou en longueur, du parapente, du bénévolat. À la rigueur, ils peuvent aussi prendre du viagra et faire "grimper" leur partenaire sexuel au 7e ciel, bien plus haut que l'Everest ! En plus, comme a dit Chesterton :

«De la vallée, on voit de grandes choses. Du sommet du pic, on n'en voit que des petites.»

Comme des cannettes, des bouteilles et des sacs abandonnés...


jeudi 4 juin 2009

FAUT QUE ÇA SORTE, SAPRISTI !

Est-ce de la colère ? Pas tant que ça. Je ne sens pas que c'est un péché ou de la maladie mentale...
Est-ce de la frustration ? Non puisque je ne peux rien y faire...
Je dirais qu'il s'agit plutôt d'exaspération, d'un écoeurement soudain qui se manifeste par une courte mais puissante saute d'humeur. Parfois ça produit l'effet contraire : ça me désarçonne et ça m'abat pendant quelques instants. La plupart du temps, il me suffit de tourner la page du journal pour passer rapidement à une autre nouvelle; de changer de poste de radio ou de télévision; de m'éloigner de ce qui m'irrite, me choque ou m'assomme.

Ça fait longtemps que je me répète qu'il faut toujours prendre ça "COOL" peu importe la situation, les gens ou les choses. Mais voilà, malheureusement, ce n'est pas dans ma nature de faire semblant que tout est beau, de me boucher les oreilles pour ne pas entendre, de regarder ailleurs ou d'ignorer ce qui vient de se produire et qui m'énerve.

La stupidité me tombe sur les rognons, la bêtise me tape sur les nerfs, la connerie me déconcerte. Dans les pires cas, heureusement rares, mon cerveau se cabre, la vapeur me sort par les oreilles, je ne respire plus par le nez et le sang me fouette les veines.

Très mauvais pour la santé, direz-vous. Je ne le sais que trop, mais c'est plus fort que moi. Pas au point d'être dépressif et de ne pas me rendre compte un peu plus tard que ce qui avait soulevé mon ire était, au fond, une niaiserie ou un état de fait qui peut très bien être jugé autrement par une personne différente. Oui, il faut prendre les circonstances de la vie avec philosophie, en sachant que tout est relatif. Je ne suis pas dépourvu du sens de l'humour. Mais on m'a souvent fait remarquer que le mien était passablement cinglant !

Peu importe, je pense que l'un des meilleurs moyens d'évacuer mes excès d'impatience ou d'exorciser mes petits démons est peut-être de les ventiler par le biais d'un blogue. Cela portera parfois à rire mais plus fréquemment à réfléchir. Mieux vaut se défouler que de refouler. C'est libérateur. Libre à vous de le faire avec moi ou d'être des spectateurs amusés de mes indignations, de mes remarques pétillantes et de mes coups de gueule...

«Comme si toute l'impatience du monde trouvait dans le vent sa résolution», Maryline Desbiolles, extrait de ANCHISE.