samedi 19 décembre 2009

SCANDALE TIGER WOODS : TOUTE LA SUÈDE AVEC ELIN...

L'épouse de Tiger Woods, Elin Nordegren aurait demandé le divorce et s'apprêterait à rentrer dans son pays, la Suède, avec ses deux enfants...et quelques centaines de millions de dollars. Un dénouement pacifique à une histoire qui aurait pu tourner au tragique, comme dans le cas de la chicane de ménage qui a entraîné la mort du joueur de football (NFL) Chris Henry, des Bengals de Cincinnati, il y a quelques jours.

À mesure que les détails sordides du scandale Tiger Woods sont révélés, on doit se poser de sérieuses questions, non seulement sur la santé mentale et physique du champion de golf mais sur l'ensemble des rapports hommes/femmes dans nos sociétés. Peut-être parce que nous sommes dans une période ou l'individualisme et l'égoïsme prédominent, les couples se font et se défont à une vitesse vertigineuse. Au point où les valeurs humaines les plus fondamentales sont bafouées dans un monde axé sur la consommation effrénée de sensations fortes et d'hypersexualisation à outrance.

On se prend au jeu des imitations des infidélités des idoles sportives ou artistiques. Je vais le faire puisque les vedettes le font. Ce qui revient à dire : tout le monde le fait, fais-le donc. Beaucoup de gens se voient comme des acteurs d'une immense et grotesque télé-réalité. Où le mal, l'irrespect, l'indignité, la fausseté, l'hypocrisie, le mensonge vont de soi. On est loin des cours de philosophie où on apprend l'essence de ce qu'est l'amour et la nécessité d'être vrai et intègre si on veut se respecter soi-même.

On ne souligne pas assez le devoir moral qu'on doit s'imposer en s'efforçant de bien connaître une personne avant de s'engager sentimentalement ou sexuellement avec elle. Le problème c'est que, même en acceptant de se fréquenter durant une certaine période de temps pour apprendre à se connaître, les amoureux sont aveuglés par leur passion ou ne montre que le beau côté d'eux-mêmes. Ce faisant, ils trompent déjà leur partenaire qui, une fois passé le stade du coup de foudre (quelques mois), s'ouvrira les yeux et découvrira quelqu'un qu'il ou qu'elle n'aime pas vraiment. "Honesty", chantait Billy Joel, "everyone is so untrue".

Bon, trève de morale, on en a tellement horreur de nos jours. Néanmoins, je dois dire que j'en ai plein mon casque des maîtresses de Tiger. Rendu à une "écurie" d'une douzaine de danseuses, d'escortes, de serveuses dans des clubs de nuit, de mannequins, de vedettes du porno, etc, on en vient à être écoeuré. La dernière des maîtresses connues, Theresa Rogers, se serait même fait faire un enfant par Woods avec la bénédiction de son mari qui est impuissant. Et voilà que Jessica Simpson doit nier qu'elle ait aussi eu son ticket pour accéder au lit de l'athlète de la décennie. Quel délire !




jeudi 3 décembre 2009

TIGER WOODS : LA PRESSE DÉBUSQUE SES MAÎTRESSES UNE À UNE...

On appelle la presse le 4e pouvoir. Eh bien, on peut dire qu'elle exerce sa force sur Tiger Woods ces temps-ci ! En débusquant ses nombreuses maîtresses une à une, elle a contraint le milliardaire du golf à avouer publiquement ses infidélités par la voie de son site web. Mais gageons que ça n'arrêtera pas l'hémorragie.

Hier, les dernières nouvelles faisaient état d'intenses séances de négociations entre les époux Woods par l'intermédiaire d'un conseiller matrimonial. Déjà, les conditions monétaires de leur mariage auraient été revues à l'avantage de Elin Nordegren, la femme de Tiger.

Les journalistes auraient aussi découvert que Woods a payé les frais d'hôtel de Rachel Uchitel en Australie. Il aurait été la rejoindre à cet endroit même si la présumée maîtresse continue de nier toute liaison avec le champion. C'est le National Enquirer qui avait révélé l'histoire, la semaine passée. Sur la foi de ces révélations, le couple Nordegren-Woods aurait eu une violente dispute vendredi, ce qui aurait ensuite été à l'origine d'un accident de voiture au cours duquel Tiger a été blessé.

Par ailleurs, une femme de 24 ans, Jaimee Grubbs (photo) dit à qui veut l'entendre qu'elle est la maîtresse de Tiger depuis avril 2007. Serveuse dans un club de Las Vegas et ayant participé à l'émission de TV Tool Academy, Mlle Grubbs prétend qu'elle a eu plusieurs relations sexuelles avec Woods. Elin Nordegren aurait vu son nom et son numéro de téléphone sur l'afficheur du téléphone de la maison familiale, et elle aurait confronté Grubbs au cours d'une discussion qui n'avait rien d'amical...

D'autres sources d'information pointent en direction d'une autre maîtresse de Tiger Woods. Il s'agirait de Kalika Moquin, une gérante de marketing très réputée de Las Vegas. Et la super vedette du sport aurait fait d'autres conquêtes féminines ! Gourmand le Tigre ! Voici un diaporama des femmes "connues" du golfeur au swing irrésistible ! Sur un chanson coquine de Nelly Furtado et des Pussicat Dolls intitulé DON'T YOU DO IT...




lundi 30 novembre 2009

TIGER WOODS : UN "ROULÉ" DE LUXURE, DE JALOUSIE OU DE RANÇON DE LA GLOIRE ?

Choc et stupeur dans les chaumières du monde entier : la belle image de Tiger Woods est entachée par une présumée histoire de moeurs qui aurait pu tourner à la tragédie ! Comme dans le cas de la mort de Michael Jackson, l'affaire est nébuleuse et mystérieuse. C'est pourquoi nous n'avons pas fini d'en entendre parler !

Tout a commencé il y a une semaine quand le NATIONAL ENQUIRER a publié un article faisant état d'une liaison amoureuse extra-conjugale entre Woods et Rachel Uchitel, une hôtesse travaillant dans un club de nuit de New York. La source de l'organe d'information est Ashley Samson, une amie de Uchitel. Selon elle, Woods serait tombé follement amoureux de la jeune femme de 34 ans, il y a cinq mois, et les deux amants s'échangeaient des courriels "osés" et très épicés ! Uchitel s'en vantait même à tout son entourage. Woods était un trophée prestigieux dans sa galerie de chasse bien remplie. Uchitel, qui a perdu son fiancé dans l'attentat terroriste du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center, serait une redoutable croqueuse d'hommes mariés, en particulier de vedettes sportives et du monde du showbizz.

Interrogée à ce sujet, Rachel Uchitel a tout nié, en prétendant ne pas connaître Ashley Samson. Or, on a trouvé des photos, montrant les deux copines enlacées et faisant la fête lors de vacances en Espagne (voir montage photo ci-dessous). Ces clichés semblent contredire les affirmations de Uchitel. D'autres témoins prétendent avoir vu ensemble Tiger et Rachel se tenant par les épaules dans la boîte de nuit où travaille la supposée maîtresse du célèbre golfeur. Le patron du club en question est une vieille connaissance de Uchitel. Celle-ci a été engagée pour amener des VIP dans le commerce afin d'attirer l'attention des médias et du grand public. Une façon de faire fructifier les affaires par une sorte de publicité "glamour".

Mise au courant de ces allégations, Elin Nordegren, l'épouse de Tiger Woods et la mère de ses deux enfants, aurait fait une terrible scène de jalousie vendredi soir, forçant son mari à fuir le domaine familial de Floride au beau milieu de la nuit. La blonde Suédoise en furie aurait même frappé à coups de club de golf la Cadillac Escalade dans laquelle Woods tentait de se sauver. Déconcentré par ces attaques, Woods aurait perdu le contrôle du véhicule, et aurait manqué une courbe avant de percuter un arbre. Blessé au visage, saignant de la bouche et dans un état semi-conscient , Tiger aurait été secouru par sa femme qui a brisé une vitre avec un bâton de golf pour l'extirper du véhicule accidenté.

Étrangement, depuis l'accident, Woods a refusé à deux reprises de rencontrer les policiers faisant enquête. Il a annulé sa participation à un tournoi et a tenu à préciser que les détails de cette affaire resteraient sous le couvert de sa vie privée. Cela n'empêche pas les rumeurs de courir au galop, notamment au sujet des marques sur le visage de Tiger. Ces blessures n'auraient pas été causées par l'accident mais plutôt par les "griffes" de son épouse jalouse transformée en véritable "tigresse" enragée...

Toute cette commotion risque d'affecter la vie de famille du couple Nordegren-Woods. Jusque là exemplaire, l'union des deux vedettes risque d'être mise à rude épreuve. L'affaire pourrait ne pas en rester là. Une bataille d'avocats semble se préparer, Uchitel ayant déjà fait appel aux services de la réputée Gloria Allred, une spécialiste de ces causes "hot".

Tiger Woods a-t-il succombé à la tentation de la chair ? A-t-il été piégé par une garce qui a voulu lui faire payer la rançon de la gloire ? Ou est-ce que tout ça est un tissu de mensonges qui a provoqué la fureur d'une épouse trop jalouse ? Heureusement il n'y a pas eu de victime mais Woods n'est peut-être pas sorti du bois ! Il va subir une pression médiatique importante qui pourrait menacer la tranquilité de sa famille et la bonne marche de sa carrière professionnelle. D'autres développements pourraient survenir... Restez à l'écoute... En attendant, il ne faut pas trop dramatiser la situation. Prenons cette aventure comme un jeu (même s'il s'est avéré assez dangereux) en regardant ces images au son de GIRL YOU KNOW IT'S TRUE de Lemon Ice...

«La pire vacherie que l'on peut faire à un copain que l'on n'aime pas, c'est de lui souhaiter de devenir célèbre. Un peu de célébrité, ce n'est pas désagréable. Au-delà d'un certain degré, il y en a franchement marre».

Abbé Pierre

«Qu'est-ce que ça peut fiche qu'il ait une jolie femme ! Entre hommes, on ne se complimente que sur ses maîtresses».

Sacha Guitry

«La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu'elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité».

Miguel de Cervantès.





lundi 16 novembre 2009

POLITICIENS DÉPASSÉS

Un récent sondage nous apprend qu'au Québec les jeunes sont de moins en moins nombreux à voter aux élections. Les plus vieux ont pour leur part atteint un très haut niveau de cynisme par rapport aux politiciens. Les changements de gouvernement laissent les citoyens indifférents. Un parti ou l'autre au pouvoir, peu importe, c'est du pareil au même. C'est blanc bonnet, bonnet blanc. Du gaspillage, du patronage, des mensonges, de l'incompétence, des scandales : c'est ça la politique. La sale politique, qui se reproduit sans cesse depuis que le monde est monde. Et le peuple qui semble dépassé par les événements, n'a pas le temps ou les moyens de comprendre les enjeux socio-économiques importants, ne sait pas trop où il est rendu et où il s'en va dans le labyrinthe du pouvoir, pris qu'il est dans le tourbillon des contradictions des experts et dans les vicissitudes des problèmes du train-train quotidien.

Parfois il m'arrive de me promener en rêve du côté de l'utopie. Je me prends à penser que dans un monde si avancé techniquement, les politiciens sont dépassés et devraient être remplacés par autre chose; un système de gouvernement plus moderne, plus intelligent et plus raisonnable. Pour la province, je voudrais un gouvernement dont la base serait représentative des régions. Les élus locaux seraient des personnes désignées dans chaque groupe de la société. Il devrait y avoir des représentants pour les jeunes, les familles, les travailleurs, les environnementalistes, les hommes ou les femmes d'affaires, les aînés, etc. Chaque année, ces représentants tiendraient des états généraux, auxquels le peuple pourrait participer, et qui détermineraient les priorités et les projets de société.

Il n'y aurait pas de partis. Ils seraient remplacés par un genre de conseil d'administration élargi dont les membres neutres seraient choisis en fonction de leurs compétences seules. Des vérificateurs indépendants les surveilleraient et feraient rapport périodiquement. Ces administrateurs agiraient en fonction des consensus dégagés des travaux des états généraux et des demandes des conseils régionaux élus. Ils seraient régis par les règlements stricts d'une constitution ou d'un code d'éthique. Ils devraient être imputables et responsables de leurs actes. Ils devraient voir à ce que les dépenses soient contrôlées, justifiées et ne dépassent pas la capacité de payer des contribuables.

Pour les décisions concernant des questions très graves, des référendums feraient appel au peuple. En prenant préalablement soin d'expliquer le mieux possible aux gens les conséquences de leurs choix.

«Le gouvernement parlementaire n'est pas tant le gouvernement de la tribune; et même, il n'est pas tant le gouvernement des commissions; il est le gouvernement des couloirs.»

Charles Péguy

«Le gouvernement est avant tout une organisation coûteuse qui sert à surveiller les indisciplinés et taxer les bons citoyens : le gouvernement ne fait pas grand chose pour les gens honnêtes à part les ennuyer.»

Edgar Watson Howe

«L'art de gouverner ne consiste pas à rendre souhaitable ce qui est possible. Il consiste à rendre possible tout ce qui est souhaitable.»

Cardinal François Marty

lundi 2 novembre 2009

LETTERMAN MOINS PIRE QUE KANYE WEST ?

Il y a quelques semaines, lorsque Kanye West a fait le con à une remise de trophées aux MTV MUSIC AWARDS (voir billet du 17 septembre), il s'est fait traiter de "jackass" par le président Barack Obama. Il y a un mois, David Letterman avouait, sous la menace d'une tentative de chantage et d'extorsion, qu'il avait entretenu des relations "intimes" avec une bonne partie du personnel féminin de son émission de télévision. Cette fois, le président des États-Unis est resté coi. Peut-être parce que Letterman partage la même allégeance politique que lui ou qu'il exerce un pouvoir non négligeable sur l'opinion publique.

Dans un passé pas si lointain, dans l'Amérique puritaine héritière de l'esprit austère des Quakers, l'animateur du LATE SHOW aurait été déshonoré et aurait perdu son emploi. Aujourd'hui dans un pays pluraliste et plus libéral, on dit qu'il n'a rien à craindre et qu'il peut continuer son travail qui consiste ironiquement à se moquer parfois des moeurs légères des politiciens ou des hommes influents et sans scrupules...comme lui ! Comme si les Américains trouvaient maintenant normal qu'une super vedette comme Letterman puisse abuser de ses employées les plus attirantes pour satisfaire ses fantasques sexuels. À la manière des gros présidents de compagnie qui s'envoient en l'air avec de nouvelles secrétaires quand ça leur chante.

Seuls les groupes de féministes semblent se scandaliser des frasques de Letterman. Le mouvement féministe accuse le vieux vicieux de 62 ans, marié depuis quelques mois à la mère de son enfant de cinq ans, d'abuser de sa position d'autorité pour réduire à l'état d'esclave et d'objet sexuel ses employées trop soumises, apeurées par les conséquences de refuser ses avances ou ambitieuses au point de coucher avec le patron pour avoir des faveurs ou de l'avancement dans leur carrière. À côté de ce déplorable comportement de macho lubrique "à la Bill Clinton", l'attitude effrontée de Kanye West semble une broutille. Toujours est-il, que Letterman peut continuer de rire hypocritement de ses semblables sans être inquiété...

«L'adultère demande une telle liberté d'esprit, un égoïsme si candide et un manque de scrupules si total qu'il ne peut raisonnablement être conseillé qu'aux célibataires.»

Jacques Faizant

«Le pouvoir doit se définir par la possibilité d'en abuser.» André Malraux

«Le sexe est si facile quand vous êtes acteur, surtout à Hollywood. Ce n'est pas plus compliqué que d'acheter un hamburger.»

Anthony Quinn

mercredi 21 octobre 2009

AFGHANISTAN : UNE FARCE TRAGIQUE...

Parfois je me demande pourquoi des privilégiés, comme les Québécois, chiâlent tout le temps et se classent parmi les peuples qui détiennent un des taux de suicide les plus élevés au monde. Si nous nous comparions au peuple afghan, qui vit dans la misère et la guerre depuis tellement longtemps, il faudrait se dire que nous sommes bénis des dieux, que nous sommes chanceux comme ça se peut pas, et qu'ils faudraient avoir toujours un sourire accroché aux lèvres. Mais, voilà, la nature humaine est ainsi faite, il faut constamment se plaindre de son sort, étant donné que le bonheur parfait n'existe pas en ce bas monde...

Tout de même, je ne savais pas si je devais rire, l'autre jour, quand j'ai appris que des pays membres des forces de l'ONU payaient les Talibans de l'Afghanistan pour ne pas qu'ils attaquent leurs soldats. Je savais que la guerre est une folie et une boucherie, mais j'ignorais qu'elle pouvait tourner au ridicule et à l'hypocrisie comme ça. Maintenant, on marchande la vie des "glorieux qui ne vont pas mourir". On sauve quelques vies ou on détourne la mort vers ceux qui ne sont pas assez riches ou futés pour acheter la paix ?

Penser que l'on peut dompter un groupe de personnes, faisant de la haine une religion et qui a résisté aux envahisseurs depuis des centaines d'années, c'est une dangereuse illusion qui coûte des vies inutilement. Lorsque des enfants sont éduqués à tuer et/ou à se faire une gloire d'être sacrifiés à la cause terroriste, la commande est lourde si vous voulez les remettre dans le "droit" chemin. Comme certains occidentaux le disent avec cynisme : mieux vaut occuper et combattre les terroristes chez eux que de revivre les événements de septembre 2001 à New York. Ouais, ça fait une belle jambe à l'humanité...

Aux dires de nos représentants politiques, nous sommes en Afghanistan pour fournir de l'aide humanitaire, pour apporter la liberté et la démocratie aux habitants de ce pays éprouvé. Mais, en réalité, d'innocentes victimes sont faites et nous appuyons un régime politique corrompu, passé maître dans l'art de frauder et de tromper. Comme disait l'humoriste Anne Romanoff : «on vous tue mais c'est pour votre bien». Même si nous ne comprenons pas comment nous pourrons ressortir "gagnants" de ce bourbier sans issue, mieux vaut donc se fermer la boîte et endurer que nos concitoyens reviennent les deux pieds devant de l'Afghanistan... Mourir dans la poussière, en pays étranger. Triste sort du «tu es poussière et tu retourneras à la poussière». Ça fait partie du tribut à payer pour être dans le "club" des amis des États-Unis et recevoir leur protection et leurs "retombées économiques".

«La guerre, l'art de tuer en grand et de faire avec gloire ce qui, fait en petit, conduit à la potence.»

Jean Henri Fabre

«Un problème livré à lui-même se dessèche ou pourrit. Mais fertilisez un problème à l'aide d'une solution et vous allez en faire éclore des dizaines.»

Norman Frederik Simpson

mardi 6 octobre 2009

NE PAS TIRER SUR LE CORBILLARD...

On entend souvent les expressions : «la vie est un combat»; ou «il (elle) a perdu son combat contre la maladie». Ces clichés s'appliquent bien dans le cas du cinéaste et indépendantiste Québécois Pierre Falardeau, décédé la semaine dernière. Ceux qui l'aimaient, et même ses adversaires politiques, lui ont rendu hommage et ont réconforté les membres de sa famille à l'occasion de ses funérailles. Très bien. Très humain et respectueux.

Les réseaux de télévision ont rediffusé les dernières entrevues du disparu. Force est de constater que Falardeau n'avait pas le même respect pour ceux qui ne partageaient pas ses opinions politiques. Son désolant "Salut Pourriture" sur le cadavre pas encore refroidi de Claude Ryan et sa navrante tentative de faire flotter une banderole tirée par un avion sur laquelle il voulait faire inscrire «mange d'la marde», pendant les funérailles de Pierre Trudeau, ne sont pas ce qu'il a fait de mieux dans sa vie. Au-delà de la politique, il y a des familles affligées par la mort d'un être cher. Cela impose un minimum de respect. S'il ne faut pas frapper quelqu'un qui est déjà par terre, s'il ne faut pas tirer sur une ambulance, il ne faut pas non plus tirer sur un corbillard.

On peut s'amuser à cultiver la polémique et à vouloir imiter des pamphlétaires du début du XXe siècle comme Olivar Asselin et Jules Fournier, mais il y a toujours bien des limites à ne pas franchir, au nom de la dignité. La Liberté, si précieuse au coeur de Falardeau, ne doit pas dégénérer en licence ou en coups bas.

D'ailleurs, ces actions regrettables ont plutôt desservi la cause pour laquelle le créateur d'Elvis Gratton se battait. Un sondage, réalisé après la mort du cinéaste, indique que deux personnes sur trois croient que Falardeau n'a pas fait avancer la cause de la souveraineté du Québec. Un message clair à ceux qui veulent imiter les excès du patriote décédé.

«Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres».

Nelson Mandela

jeudi 17 septembre 2009

SCANDALE KANYE WEST : LE PRÉSIDENT OBAMA S'EN MÊLE



Le scandale causé par Kanye West, dimanche dernier au MTV VIDEO MUSIC AWARDS, a pris de l'ampleur avec l'intervention du président Obama qui a traité le rappeur de "jackass" (idiot). Rappelons que West a effrontément enlevé le micro des mains de la jeune chanteuse Taylor Swift (photo) alors que celle-ci commençait son discours d'acceptation du trophée qu'elle venait de gagner. Ajoutant l'insulte à l'injure, Kanye West a ensuite expliqué son geste en faisant valoir que c'est la super vedette Beyoncé qui aurait dû recevoir la récompense accordée à Taylor Swift.

Au-delà de ce coup d'éclat et de ce manque de classe, c'est probablement le symbole et la façon d'être de Kanye West que le président des États-Unis a voulu condamner. Voici un individu (West) à l'ego hors de contrôle, mal habillé, ayant un comportement déplorable avec sa copine, se promenant au gala avec une bouteille d'alcool dans la main (photo), irrespectueux, odieux; tout ça devant une bonne partie de la colonie artistique et des millions de téléspectateurs. Est-ce là une image de l'Amérique que le président Obama désirait voir projetée partout ?

On dit souvent que la liberté d'un individu s'arrête où celle des autres commencent. L'insolence de Kanye West démontre un manque de savoir-vivre et une arrogance américaine que les habitants des autres pays du monde ont tendance à reconnaître comme des caractéristiques des États-Unis. Cela ne cadre pas avec la réforme de cette image que le président Obama a promis de réaliser en prenant le pouvoir. D'où son intervention, à prime abord, assez surprenante et vigoureuse, cette semaine...

«L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûr d'eux et les gens sensés pleins de doutes» (Bertrand Russell).

jeudi 20 août 2009

MICHAEL JACKSON : UNE MORT BIZARRE, À SON IMAGE

Aux dernières nouvelles, la dépouille mortelle de Michael Jackson devrait être enterrée le 3 septembre, sur la terrasse du grand Mausolée du cimetière du Forest Lawn Memorial Park, à Glendale, dans la banlieue de Los Angeles.

Les circonstances de sa mort demeurent mystérieuses. Les résultats des autopsies, pratiquées sur son corps, n'ont pas été dévoilés. Selon le site web britannique MIRROR.CO.UK, le médecin du chanteur, le docteur Conrad Murray, se serait endormi et aurait négligé de surveiller son célèbre patient, durant la nuit au cours de laquelle il est décédé (25 juin).

Selon une hypothèse élaborée par la police, MJ serait rentré chez lui vers minuit ce soir-là, après avoir répété toute la journée, en prévision de la série de spectacles qu'il devait donner à partir du mois de juillet, à Londres. Comme d'habitude, ne pouvant pas trouver le sommeil, Jackson aurait demandé à son médecin de lui injecter du Propofol, une puissante drogue anesthésiante qui lui était administrée par perfusion intraveineuse. Il employait ce procédé depuis deux ans. Il se réveillait au matin, lorsqu'on le débranchait, au moment convenu.

Mais cette nuit-là, le Dr Murray se serait endormi et aurait négligé de brancher son client sur des appareils qui devaient surveiller son pouls et sa respiration. Lorsque le médecin s'est réveillé, Michael Jackson était mort. Pendant trente minutes, Murray a tenté de le réanimer mais ses efforts ont été vains. Il a alors alerté le garde du corps de Jackson pour qu'il appelle une ambulance. On a continué les manoeuvres de réanimation durant le transport à l'hôpital, mais une heure plus tard, l'ex-King of Pop était déclaré officiellement mort.

Les détectives de la police de Los Angeles se sont rendus sur les lieux du drame. En arrivant, ils ont d'abord été frappés par la chaleur intense qui régnait dans la chambre où Jackson avait succombé. L'enquête a révélé que la vedette ne pesait plus que 50 kilos, à la fin de sa vie, et qu'il se plaignait toujours qu'il avait froid. Il exigeait que le chauffage soit toujours élevé dans ses appartements.

Ce que les policiers ont trouvé dans sa chambre, est pour le moins bizarre : trois grosses bonbonnes d'oxygène près du lit, et de l'équipement pour les perfusions. À la tête du lit trônait une poupée de porcelaine revêtue d'une robe. Plusieurs vêtements étaient éparpillés sur le plancher et les murs étaient couverts d'une vingtaine de morceaux de papier sur lesquels étaient écrits des messages comme : «les enfants sont gentils et innocents».

Plus loin, là où le garde du corps de Jackson avait ses quartiers, les gens de la police ont découvert quinze autres bonbonnes d'oxygène et du Propofol. Le docteur Murray sera-t-il accusé de meurtre ou/et de négligence criminelle ? En viendra-t-on, au contraire, à la conclusion que la mort de Michael Jackson est accidentelle ? Incriminera-t-on des membres de l'entourage du chanteur décédé ? Est-ce vrai que les administrateurs de sa fortune l'ont volé pour plusieurs centaines de millions de dollars ? On devra encore patienter pour le savoir...




samedi 8 août 2009

MICHAEL JACKSON CLONÉ ?

Parmi toutes les histoires qui circulent à propos de Michael Jackson, celle voulant qu'il aurait été cloné, refait constamment surface. Al Bowman, l'ancien chauffeur de la limousine de MJ, a raconté que son célèbre patron avait terriblement peur de mourir et qu'il était obsédé par le désir de devenir immortel.

En 2002, à Las Vegas, Jackson avait assisté à une conférence du mouvement raëlien au sujet du clonage. Au sortir de cette séance d'information, Bowman a constaté que "Jacko" était extrêmement excité. Il a dit à un ami qui l'accompagnait, qu'il voulait se faire cloner peu importe ce que cela coûterait.

Le "King of Pop" désirait ardemment que soit créé un mini-Michael Jackson, pour que soit perpétué son héritage génétique. Il aurait vraisemblablement contacté la Dr Brigitte Boisselier, qui était en charge de CloneAid, la branche scientifique de la secte des Raëliens.

Il n'existe aucune preuve de l'existence d'un clone de MJ, mais son ex-chauffeur ne serait pas du tout surpris qu'une réplique identique de Michael Jackson vive quelque part dans le monde. Ayant côtoyé l'auteur de "Thriller" pendant dix ans, Bowman sait de quoi il était capable, et il a appris qu'«avec Michael, tout est possible».


mardi 21 juillet 2009

ABSENCES REMARQUÉES AU "MICHAEL JACKSON MEMORIAL"...

L'hommage (Memorial) rendu à Michael Jackson après son service funéraire, le 7 juillet dernier, a été critiqué par la Presse. De mauvaises critiques : "spectacle" de qualité médiocre, pas à la hauteur, très loin de rappeler les performances enlevantes de l'artiste disparu dont on disait pourtant vouloir célébrer la vie et la carrière... Émouvant mais...pas suffisant, pour résumer les conclusions de certaines sources journalistiques ou artistiques.

On fait grand état d'absences remarquées à ce Memorial plus ou moins bâclé. De prétendus amis, des proches, des artistes qui s'étaient inspirés de son style et qui avaient chanté ses louanges, n'étaient pas présents pour le saluer une dernière fois. Mentionnons les Diana Ross, Elizabeth Taylor, Liza Minnelli, Madonna, Justin Timberlake, Britney Spears, Quincy Jones, Beyonce Knowles, Macauley Culkin, Elton John... La plupart de ces stars ont justifié leur absence en ayant recours aux excuses usuelles : ils ou elles étaient retenus ailleurs par des engagements incontournables; leur chagrin était trop grand ou trop personnel pour le partager avec les foules; ou, on ne voulait pas "voler le show".

Certaines de ces excuses étaient peut-être sincères mais il y a fort à parier que, parmi ces vedettes "invisibles", plusieurs désiraient tout simplement fuir ou se dissocier des controverses entourant le décès et les derniers chapitres peu glorieux de la vie de Michael Jackson. Le chanteur Prince n'était pas au rendez-vous non plus. Le King of Pop a sûrement influencé son travail mais on dit que l'excentrique Artiste avait souffert d'être relégué souvent dans l'ombre de Jackson alors que les deux idoles connaissaient beaucoup de succès à la même époque. Une affaire de jalousie et d'ego froissé, semble-t-il...

Les légendes sont souvent faites d'accomplissements marquants ou d'exploits historiques mais elles sont aussi entretenues ou magnifiées par le mystère ou des vérités "forcées", pour ne pas dire, des mensonges. Comme prévu, les médias sensationnalistes ont profité de la mort de Michael Jackson pour ressortir toutes sortes de choses de son passé et faire mousser leur fonds de commerce. L'entourage et les proches du célèbre défunt, s'inspireront sans doute de ceux d'Elvis pour s'assurer que Jackson devienne plus populaire et plus "payant" mort que vivant...

Finalement, dans toute cette saga, qui aura le mauvais rôle ? Michael Jackson lui-même ? Sa famille ? Son ancien entourage ? Son personnel médical ? Les fans qui l'ont laissé tomber ? Ses détracteurs membres des médias ? WHO'S BAD ?

Certainement pas Michael dans BAD RELOADED...



mardi 7 juillet 2009

QUEL MICHAEL JACKSON LE MONDE PLEURE-T-IL ?


Le 7 juillet, à l'occasion de funérailles grandioses, quel Michael Jackson le monde pleurait-il ? Celui des quinze dernières années, soupçonné de pédophilie ? Celui dont on se moquait du visage de plus en plus méconnaissable ? Celui dont les comportements étranges donnaient à penser qu'il n'était plus sain d'esprit ? Celui que les médias avaient crucifié sur la place publique ?

Ou bien celui des années de gloire, qui faisait courir les foules et était sacré artiste du millénaire, roi de la pop ? Probablement tous ces Michael Jackson : ceux qui ont visité les sommets et ceux qui sont tombés bien pas. Certains pour la joie et l'excitation qu'ils ont procurés; d'autres pour la tristesse et l'incompréhension qu'ils ont inspirées.

Lors du mémorial qui a suivi les funérailles, on a certes vu et entendu les hommages rendus au défunt, la peine de ses enfants et de sa famille, mais on aussi été témoins des tentatives visant à "sauver" ou à réhabiliter l'image ternie du Michael Jackson des dernières années. Il n'est pas moins vrai que cette super star déchue a tout de même donné énormément aux oeuvres de charité, qu'il a fait beaucoup de bien. Comme pour tous ceux qui quittent cette terre, mieux vaut se souvenir des bons côtés, des bonnes actions, des qualités. Et laisser sous terre et dans l'oubli les côtés sombres et les fautes.

De tous ceux qui ont parlé de son célèbre frère au cours de ce mémorial, je crois que c'est MarlonJackson qui a le mieux décrit la réalité que vivait Michael depuis longtemps. Au-delà des hommages, des bons souvenirs, des belles paroles, et probablement, des larmes de crocodiles, Marlon a dit :

«Qui saura jamais ce qu'il a pu endurer,
ne pas être capable de traverser la rue,
sans qu'une foule ne l'encercle,
être jugé, ridiculisé,
combien de souffrance
quelqu'un peut-il supporter ?
Peut-être maintenant Michael,
ils pourront te laisser tranquille...»

Pour recouvrir d'un linceul de tristesse les quelques images ci-dessous, j'ai choisi cette touchante chanson de Stevie Wonder, "Never dreamed you'd leave in summer". Michael Jackson a, semble-t-il, sauté par-dessus son enfance pour devenir un géant que l'on a cru "invincible". Mais c'était un colosse aux pieds d'argile... même s'il les faisait danser comme personne !


lundi 29 juin 2009

MORT DE MICHAEL JACKSON : UN TOUR DU MONDE D'HOMMAGES ET DE FAUSSES VÉRITÉS...

Saura-t-on jamais la vérité au sujet de la mort et des péripéties qui ont marqué les dernières années de vie de Michael Jackson ? Probablement pas. Comme ce fut le cas pour Elvis, les journaux à potins et toutes sortes de "bull shiteux" vont raconter n'importe quoi sur telle ou telle chose concernant le "King of Pop". Comme ces récentes faussetés concernant les résultats de la première autopsie du corps de l'ancienne Super Star. Des procès ont terni son image, de son vivant, et des batailles juridiques vont sans doute encore opposer ceux qui se disputeront son héritage ou la garde de ses enfants.

On a décerné le titre "d'artiste du millénaire" à Michael Jackson. Ce n'est pas rien et ce n'est pas pour rien non plus. Au cours de sa longue carrière commencée à l'âge de quatre ans, il a fait la synthèse de presque tous les arts et de toutes les cultures pour créer un style acclamé dans le monde entier. Il est stupéfiant de voir ces images de tous ces musulmans, de ces hindous, de ces asiatiques priant à l'unisson pour le repos de l'âme d'un américain, issu d'une culture, en apparence, si différente de la leur. Certes, il fut un chanteur remarquable, un producteur hors pair, un excellent compositeur, et un poète à sa façon. Mais ce qui l'a rendu surtout fameux, c'est sa présence scénique incomparable, ses costumes flamboyants, ses chorégraphies brillantes et ce talent inouï de danseur.

Pour les costumes, M.J. s'est peut-être inspiré de ceux du Sargeant Pepper's des Beatles ou de ceux d'Elvis. Pour la danse, les chorégraphies et les poses "théâtrales", il doit sûrement quelque chose à James Brown, aux marches militaires, et au célèbre mime Marcel Marceau (voir photo datant de 1995, ci-haut). Ses video clips sont du cinéma de haute technologie et ils contribueront certainement à rendre sa légende durable dans les temps à venir. C'est parce qu'il était un surdoué aux talents multiples, et un "show man" extraordinaire, qu'il a fait son chemin vers une gloire qui a relégué au second rang tous ses concurrents ou prédécesseurs.

Mais personne n'est parfait. Durant les quinze ou vingt dernières années, les comportements étranges ou déroutants de Jackson, ainsi que ses "monstrueuses" transformations faciales ont fait dire à beaucoup de monde qu'il était cinglé. Celui que la Presse a surnommé dérisoirement "Wacko Jacko" avait vu son étoile pâlir considérablement depuis le début du XXIe siècle. L'énorme pression qu'il s'est imposée pour changer cette situation, en préparant fébrilement une tournée importante qui devait commencer le 13 juillet, a possiblement eu raison de son coeur et de ses ambitions.

La video ci-dessous nous montre un Michael Jackson possiblement au sommet de son art au cours de la tournée "Dangerous" à Bucarest, en 1992. L'année suivante, un jeune garçon l'accusera d'agression sexuelle, ce qui entachera la réputation de Jackson et fera une faille dans le "monument" de son illustre carrière. D'autres accusations du même genre suivront plus tard et précipiteront davantage le déclin du Roi de la Pop. Jusqu'à l'ultime tentative de réhabilitation qui sera stoppée par la mort.



jeudi 25 juin 2009

DE LA BOUCANE POUR DESSERT...

Dieu merci, au Québec, la loi interdit désormais de fumer dans les édifices publics, bars ou restaurants. Mais dans les automobiles et les maisons privées, les non fumeurs respirent encore la fumée secondaire des cigarettes de "boucaneux" irrespectueux. J'ai horreur de ça, surtout lorsque je mange. Un fumeur arrive chez vous à l'improviste et vous envoie sa boucane de cigarette directement dans la tronche. Vous l'avalez avec votre morceau de tarte au sucre. Pouah ! Quelle merde ! Vous toussez, vos yeux et votre gorge deviennent irrités. Vous dites à l'achalant qui vous pollue d'arrêter ce supplice, mais il se contente d'aller griller son pétard près de la fenêtre, qu'il a ouverte. Or, l'air qui entre du dehors ne fait que pousser la fumée et la répandre encore plus, partout dans la pièce. Grrrrr !

Saviez-vous que la fumée secondaire produite par les pipes, cigares ou cigarettes est plus nocive que la fumée directement inhalée par les fumeurs ? Elle contient pas moins de 50 agents cancérigènes et tue 80 Québécois non fumeurs chaque année. Les gaz toxiques qu'elle dégage causent le cancer des poumons, des maladies cardiaques, des bronchites, de l'emphysème, de l'asthme, etc. La cigarette est aussi une des pires ennemies des gens qui souffrent d'hypertension artérielle. Je le dis d'ailleurs à la personne qui vient me fumer souvent dans la face et qui a justement un problème d'hypertension. Mais rien ni personne ne peut l'arrêter de creuser sa tombe, et la mienne, en grillant ses clopes.

Même plusieurs jours après la "belle" visite de mon fumeur, l'odeur et la cendre infecte de ses cigarettes restent incrustées partout : sur les aliments, dans la poubelle, sur les vêtements, sur les tapis, dans les tentures, dans les cendriers... Même à l'extérieur de mon domicile, je retrouve sur mon terrain des paquets de cigarettes vides, le maudit papier métallique qui les accompagnent, des mégots dégueulasses dont le filtre n'est pas biodégradable. Dieu me garde des fumeurs ! Faites de l'air sapristi !

«Ce serait beaucoup mieux si, à chaque cigarette le fumeur avait un morceau de doigt qui tombe. Au moins, il prendrait véritablement conscience des méfaits du tabac».
Jean-Pierre Rives

jeudi 18 juin 2009

BANDE DE SAUVAGES !

Un moment donné, vous en avez assez du stress de la ville, de ses bruits énervants, de sa pollution malodorante, de ses habitants robotisés au regard absent, de ses rues encombrées et poussiéreuses, du flot discontinu de véhicules menaçants, de l'ombre froide des hauts murs des édifices anonymes. Vous ressentez le besoin de vous évader de tout ça, de vous ressourcer dans la nature, de réapprendre à respirer, à vous décongestionner le cerveau de toutes les frustrations ou malaises accumulés en cheminant à travers les tracas ou le tralala de la vie routinière quotidienne.

Vous vous souvenez alors de ces années de bonheur d'enfance passées à la campagne ou des visites que vous y faisiez chez des parents. Et vous vous dites qu'il serait bon et salutaire d'aller en forêt pour remonter votre moral et recharger vos "piles" d'une énergie nouvelle.

Le congé du weekend est arrivé et vous vous retrouvés enfin en plein bois, en montagne, dans la nature sauvage, à suivre un charmant petit sentier. Le chant apaisant des oiseaux, d'un ruisseau qui coule à proximité et du vent qui jouent avec les feuilles des arbres vous comblent d'un sentiment de paix et de plénitude. L'odeur du tapis de mousse et des sapins embaume l'air vivifiant. Le soleil est également au rendez-vous, tout est parfait.

Mais c'était trop beau. Vous avez déjà remarqué que le sentier est dégradé par endroits et qu'il est parsemé de trous. Vous avez vu ça et là des restes de feux de camp, des sacs de plastique, des bouteilles ou des cannettes de breuvage vides. Des bruits de moteurs et de branches cassées parviennent bientôt à vos oreilles. Le charme est rompu. Même si le terrain est passablement accidenté, une bande de crétins en véhicules tout terrain fonce sur vous dans un détour du sentier. Les oiseaux et les autres animaux s'enfuient. En passant près de vous renverser, ces imbéciles chevauchant leurs engins du diable vous disent de vous tasser en ajoutant parfois quelques obscénités pour signifier que vous ne devriez pas être là.

En retournant sur vos pas, vous constatez, désolés, que le mal que vouliez fuir vous a rejoint là où vous l'attendiez le moins. Bruno Masure avait raison d'écrire : «Pourquoi ne fait-on rien pour la protection des sentiers battus ?» Avant lui, Chateaubriand avait remarqué que : «Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent». Il paraît qu'en survolant le Québec on peut voir les ravages qu'ont fait les coupes à blanc dans nos forêts. On continue encore de détruire ce qui était jadis notre plus grande richesse naturelle. Bandes de sauvages !

mercredi 10 juin 2009

MAUDIT DISCO !

Pour la télévision ça va. Je ne me fais pas prendre. Je ne regarde pas les "soap" américains ou les téléromans québécois. Lorsque vous en avez déjà vu un, vous les avez tous vus. Vous savez que la belle poupoune qui crève l'écran finira pas tromper tout le monde en couchant même avec le beau mâle qui tout le long des longs épisodes insipides s'était pourtant toujours refusé à elle. Et, je vous le donne en mille, les deux amants découvriront soudainement qu'ils sont frère et soeur...

Non, c'est la radio qui me piège plus souvent. Je l'écoute surtout pour connaître les dernières nouvelles. Mais c'est une fois le bulletin terminé que ça se gâte. J'imagine toujours que je vais entendre de la bonne musique à quelque part. Et je change de poste, et je cherche, et je rechange de stations dix fois avant de revenir deux trois fois sur celles que j'ai déjà visitées. Peine perdue, je me heurte continuellement sur de la radio de baby boomers : LES DAMNÉS ANCIENS SUCCÈS DISCO. De la nostalgie et encore de la nostalgie. Des tounes, toujours les mêmes, qui semblent enregistrées sur cassettes et que l'on reprogramme sans cesse comme des robots.

Il y a bien quelques postes qui diffusent du heavy metal mais ça m'assomme autant que le disco. Tout ce que je voudrais c'est me mettre à jour. Connaître le son nouveau. Savoir où est rendu la musique en 2009. C'est un vieux réflexe d'il y a vingt ans lorsque c'était encore possible "d'ouvrir" la radio et d'être instantanément branché sur les "hits" contemporains. Vous me direz que je n'ai qu'à me procurer un appareil qui peut capter plus de postes à travers le monde et que je pourrais sûrement en trouver un qui m'intéresse. Ou bien d'aller sur le web pour enregistrer la musique qui me plaît. C'est d'ailleurs ce que je me résous à faire ces temps-ci.

Mais mon vieux radio est là, à portée de la main et je le mets à "ON" d'un geste routinier, résultat d'un reflexe machinal. Et je cherche, et je cherche sans trouver, une chanson, par pitié, rien qu'une qui pourrait être agréable à mes oreilles. Pas une toune de Grease, pas Dick Rivers ou Adamo, juste un artiste populaire d'aujourd'hui. Un gros vendeur, quelque chose de "hot" quoi ! L'autre jour, je l'ai ENFIN trouvé ! C'était parmi les succès de l'heure. Ça venait d'être déclaré disque d'or ou quelque chose du genre. C'était Sylvain Cossette et ses reprises des années '70 et Ima avec son deuxième album de reprises du genre vieux succès de Véronique Samson !

D'un geste rageur j'ai failli me fracturer un doigt en actionnant l'interrupteur de mon poste de radio. Je venais encore de me faire avoir... Décidément, la radio est faite par et pour les baby boomers, ceux qui, parce qu'ils sont plus nombreux et ont plus d'argent, ont tous les droits et font du "chantage" auprès des commanditaires qui font sonner la caisse des radio-diffuseurs...

vendredi 5 juin 2009

TRIPLES IDIOTS !


Le Mont Everest est la plus haute montagne...de vidanges au monde. Depuis que les premiers Européens y ont mis les pieds, dans les années 1920, cinquante tonnes de déchets et de débris se sont accumulés le long des pentes du toît de la planète terre. On trouve de tout : des excréments, des cadavres, des bombonnes d'oxygène, des contenants de carburant, des tentes, des bouteilles, du matériel ou de l'outillage d'alpinisme, des sacs de toile ou de plastique, des cannettes de métal, etc.


Et ça c'est sans compter les centaines de tonnes de détritus polluants laissés par les milliers de touristes qui se rendent près du site à chaque année. Chaque fois que l'on célèbre l'ascension de l'Everest par un "héros", je trouve ça tellement stupide ! Dans mon esprit, c'est plutôt un triple idiot. Que voulait-il prouver en se rendant au sommet d'un pic de glace, en laissant sa merde sur les lieux ? Pourquoi risquer sa vie pour ça ? On a déjà posé cette question à un de ceux qui a échoué à quelques reprises dans ses tentatives de "vaincre" la fameuse montagne. Cet homme, George Mallory, a d'ailleurs payé de sa vie son dernier assaut. Cet individu répondait toujours qu'il voulait escalader l'Everest parce que : "il est là". Eh bien, il est toujours là mais lui, le pauvre crétin, ne l'est plus puisqu'on a retrouvé sa dépouille mortelle 75 ans plus tard, parmi les déchets qui encombrent les parois des sommets. Et dire que pour les populations environnantes ces montagnes sont sacrées et que les escalader équivaut à un sacrilège...

Celui qui a vaincu le premier l'inaccessible sommet en 1953, Sir Edmund Hillary, s'est fait une gloire en disant après son exploit : "On se l'est fait le salaud" ("well, we knocked the bastard off !"). À voir l'héritage de pollution légué par Hillary et sa suite, on se demande qui est vraiment le salaud !

Pourquoi les violeurs de l'Everest sont des triples idiots ?

  1. Ils s'exposent inutilement à la mort (plus de 200 décès depuis le début des escalades) ou a des blessures dont ils garderont des séquelles permanentes qui priveront leurs proches d'un être cher;
  2. Par orgueil, pour se "dépasser", ils polluent un lieu sacré, unique, jadis d'une beauté vierge, qui n'a pas besoin d'eux et de leur trip égoïste de conquête;
  3. Ils gaspillent temps, énergies, argent pour un objectif vain alors qu'ils pourraient employer ces ressources pour servir des causes plus nobles et plus essentielles.

Si ces insensés ont tant la bougeotte et veulent se "dépasser", qu'ils fassent du saut en hauteur ou en longueur, du parapente, du bénévolat. À la rigueur, ils peuvent aussi prendre du viagra et faire "grimper" leur partenaire sexuel au 7e ciel, bien plus haut que l'Everest ! En plus, comme a dit Chesterton :

«De la vallée, on voit de grandes choses. Du sommet du pic, on n'en voit que des petites.»

Comme des cannettes, des bouteilles et des sacs abandonnés...


jeudi 4 juin 2009

FAUT QUE ÇA SORTE, SAPRISTI !

Est-ce de la colère ? Pas tant que ça. Je ne sens pas que c'est un péché ou de la maladie mentale...
Est-ce de la frustration ? Non puisque je ne peux rien y faire...
Je dirais qu'il s'agit plutôt d'exaspération, d'un écoeurement soudain qui se manifeste par une courte mais puissante saute d'humeur. Parfois ça produit l'effet contraire : ça me désarçonne et ça m'abat pendant quelques instants. La plupart du temps, il me suffit de tourner la page du journal pour passer rapidement à une autre nouvelle; de changer de poste de radio ou de télévision; de m'éloigner de ce qui m'irrite, me choque ou m'assomme.

Ça fait longtemps que je me répète qu'il faut toujours prendre ça "COOL" peu importe la situation, les gens ou les choses. Mais voilà, malheureusement, ce n'est pas dans ma nature de faire semblant que tout est beau, de me boucher les oreilles pour ne pas entendre, de regarder ailleurs ou d'ignorer ce qui vient de se produire et qui m'énerve.

La stupidité me tombe sur les rognons, la bêtise me tape sur les nerfs, la connerie me déconcerte. Dans les pires cas, heureusement rares, mon cerveau se cabre, la vapeur me sort par les oreilles, je ne respire plus par le nez et le sang me fouette les veines.

Très mauvais pour la santé, direz-vous. Je ne le sais que trop, mais c'est plus fort que moi. Pas au point d'être dépressif et de ne pas me rendre compte un peu plus tard que ce qui avait soulevé mon ire était, au fond, une niaiserie ou un état de fait qui peut très bien être jugé autrement par une personne différente. Oui, il faut prendre les circonstances de la vie avec philosophie, en sachant que tout est relatif. Je ne suis pas dépourvu du sens de l'humour. Mais on m'a souvent fait remarquer que le mien était passablement cinglant !

Peu importe, je pense que l'un des meilleurs moyens d'évacuer mes excès d'impatience ou d'exorciser mes petits démons est peut-être de les ventiler par le biais d'un blogue. Cela portera parfois à rire mais plus fréquemment à réfléchir. Mieux vaut se défouler que de refouler. C'est libérateur. Libre à vous de le faire avec moi ou d'être des spectateurs amusés de mes indignations, de mes remarques pétillantes et de mes coups de gueule...

«Comme si toute l'impatience du monde trouvait dans le vent sa résolution», Maryline Desbiolles, extrait de ANCHISE.



dimanche 5 avril 2009

CARIGNAN PERD LES PÉDALES ET SON SHOW !

Le canal Argent (TVA) a subitement retiré des ondes l'émission "LE FEU DE L'ACTION" de son animateur vedette Michel Carignan. Pourquoi ? À cause de "compressions budgétaires" selon ce que dit le coloré analyste technique qui a animé plus de 800 émissions de ce show fort populaire...

Moi je crois tout simplement que la formule de l'émission était dépassée. Des changements étaient nécessaires. Carignan donnait un bon "spectacle" mais il ne satisfaisait pas les exigences ou les normes minimales techniques de la télévision. Il perdait souvent ses repères lorsque venait le temps de s'adresser à la bonne caméra ou lorsqu'il fallait faire des transitions vers les pauses ou la fin des enregistrements. On ne compte plus les fois où il oubliait son micro ou le frottait bruyamment contre ses vêtements ou autre chose. Il semblait y avoir un manque de coordination flagrant avec les techniciens sur le plateau d'enregistrement. Son langage inadéquat, peu soigné (joual, anglicismes) et parfois même grossier dépassait les limites de l'acceptable. On l'a même vu prendre un coup (bière) à l'arrière-scène.

Certes, il connaît son affaire lorsque vient le temps d'analyser les tendances des marchés boursiers. Mais lorsqu'il attaquait publiquement certains des auditeurs qui osaient le critiquer, il oubliait que "le client a toujours raison". Carignan donnait aussi parfois l'impression que son émission n'était qu'un "à-côté" (lui, aurait dit "sideline"). Ça sentait souvent l'improvisation. Il était fréquemment confus, ne suivait pas la feuille de route (minutage) et ne se rappelait plus ce qu'il devait faire. Il sautait même parfois le dernier bloc de l'émission en croyant qu'elle était finie. Trop pressé d'aller jouer au golf, sans doute... Les techniciens qui l'entouraient devaient s'arracher les cheveux ! J'imagine qu'à travers ses multiples activités il avait peu de temps pour préparer son émission.

Autre manie qui ne l'a pas aidé, c'est son manque de respect à l'égard des autres analystes, ainsi que des autorités publiques et boursières. Ses paroles cassantes et parfois blessantes n'ont pas dû lui faire beaucoup d'amis parmi les personnalités qui sont plus puissantes que lui dans le milieu des affaires. J'imagine que certains présidents de compagnies n'aimaient guère le voir descendre leur firme par une analyse graphique sommaire rapidement expédiée...

L'orgueil de M. Carignan était aussi agaçant. Son obsession de ne pas être pris en défaut dans ses prédictions boursières et la façon dont il affichait ses bons coups personnels (ses propres transactions boursières) et certains détails de sa vie privée, le rendaient parfois redondant et énervant. Il semblait trop vouloir imiter le ton populiste des Ron Fournier, Claude Poirier et autres Gérard D. Laflaque ! Ce n'était pas rare qu'il perde le contrôle de ses nerfs, de ses émotions et de sa langue ! Bref, il perdait facilement les pédales !

Malgré tout, je suivais fidèlement "LE FEU DE L'ACTION". Je n'ai jamais été impressionné par les suggestions d'achat de titres de M. Carignan mais il m'a influencé dans ma lecture des tendances générales des marchés. En ce sens, il a contribué à me faire "sauver" de l'argent et, pour cela, je lui suis très reconnaissant. Nul doute qu'il saura se placer les pieds ailleurs mais espérons qu'il apprendra comment faire de la télévision... Ça ne se fait pas n'importe comment...